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ENVIRONNEMENTLeur clientèle a grandi avec eux et leur est dèle. Les plus anciens retrouvent les goûts oubliés et les plus jeunes découvrent souvent à quoi ressemble un légume qui vient d’être ramassé.Ils vendent tous leurs légumes avec leurs feuilles, les fanes sont un gage de fraî- cheur et certains les cuisinent. Autre prin-cipe mis en œuvre : ne ramasser que ce qui va être vendu le lendemain, et revenir du marché sans rien à jeter.Vous trouverez nos maraîchers tous les samedis sur le marché de Mazamet et en saison sur les marchés des producteurs de Castres et de Mazamet sur le stand "À eur de... graines".de terre, dès la première volée de choux. Nous n’avons eu d’autre choix que de les changer de site pour la suivante. "De toutes les couleursLeurs serres et rayons extérieurs se visitent comme un musée. Beaucoup de variétés de tomates, mais nalement très peu sont rouges. Des carottes couleur violette, des blanches, jaunes et aussi... orange! Des betteraves blanches ou jaunes. Et même une courge bleue qui vient de Hongrie. Pour Valériane c’est la passion qui compte : " Ce qui est intéressant c’est de pouvoir tester de nouveaux légumes chaque année. C’est toujours une sur- prise de les voir pousser. " Pour Thomas c’est aussi la rencontre : " Nous échan- geons beaucoup avec nos clients qui ont un jardin. Récemment un vieux jardinier de Pardaillan, que nous n’avons jamais rencontré, nous a donné des graines de navets par l’intermédiaire d’une cliente. Nous allons les tester. Il faut échanger les graines, c’est un acte de résistance à l’industrialisation. "" Ce qui est intéressant c’est de pouvoirtester de nouveaux légumes chaque année.C’est toujours une surprise de les voir pousser. " Valériane, maraîchère "À eur de... graines"PÔLESSUD N°61/ 13