Pôles Sud n°53 - Le magazine de l'agglomération de Castres-Mazamet

p 7 “ Nous savons tous, avec certi- tude, que la concession autorou- tière est le seul moyen d’obtenir, dans un délai raisonnable, une liaison rapide et sûre avec la métropole toulousaine. Notre territoire ne peut accepter plus longtemps une situation qui le maintient à l’écart de la dyna- mique régionale. Les enjeux sont économiques, bien sûr, pour gar- der nos entreprises et nos emplois. Ils sont aussi humains, pour la sécurité, la santé, pour donner à nos enfants le droit de construire ici leur avenir. ”  PASCAL BUGIS, MAIRE DE CASTRES “ « L’autoroute est nécessaire pour le désenclave- ment de notre bassin de vie et il s’agit de l’unique projet sérieux pour une liaison rapide, sécurisée et réalisée dans un temps acceptable. C’est un besoin vital pour le dynamisme de notre territoire, pour nos entreprises et pour continuer à vivre dans un si bel écrin. Mobilisons-nous tous pour notre avenir à tra- vers l’enquête publique. ”  YOHAN ZIEGLER, MAIRE DE CAUCALIÈRES “ ’L'autoroute, depuis qu'on en parle, on ne l'aura jamais." Cette phrase, comme moi, vous l'avez entendue des milliers de fois. Et bien non ! Nous n'avons jamais été aussi proches d'avoir l'autoroute. L'enquête publique est l'avant-dernière étape d'un long processus. Un peu comme les 20 der- nières minutes d'un match ! Ne la ratons pas. Écrivons que nous sommes pour, main- tenant ! ”  OLIVIER FABRE, MAIRE DEMAZAMET “ Le lien entre notre bassin industriel et Toulouse est vital pour le maintien de l’activité économique. On ne pourra pas conserver à long terme les entreprises existantes, et encore moins générer un développement futur, si nous ne disposons pas rapidement d’une infrastructure autoroutière. ” JEAN-LOUIS CABANAC, MAIRE DE LABRUGUIÈRE “ Pour moi, une liaison rapide et à 4 voies est nécessaire vers l'agglomération toulousaine. Le seul moyen de l'obtenir rapi- dement est de passer par une concession. Il faut donc dire OUI au projet de liaison autoroutière entre Castres et Toulouse. C'est maintenant VITAL pour notre bassin d'emploi. ” DANIEL VIALELLE, MAIRE DE SAINT-AMANS-SOULT “ Dans ma commune beaucoup d’habitants témoignent de leur attente : les professionnels de santé, les transporteurs, les entreprises du bâti- ment… tous expliquent leurs difficultés liées à l’enclavement. Nous avons un territoire dynamique, il n’y a qu’au niveau des infrastructures routières que nous ne sommes pas bons ! ” JEAN-LOUIS BATTUT, MAIRE DE VALDURENQUE “ Pour Navès, pour l’agglomération, plus largement pour tout le bassin du Sud du Tarn, il est indispensable d’obtenir une liaison sécu- risée et rapide vers Toulouse. C’est la condi- tion d’un développement économique et humain qui concerne toutes les tranches de la population, des ainés aux plus jeunes. Il faut dire oui à l’autoroute, pour assurer l’avenir de notre territoire. ” MARC COUSINIÉ, MAIRE DE NAVÈS DOSSIER Donner à nos enfants le droit d’étudier et de travailler ici Castres-Mazamet se bat depuis plusieurs années pour développer l’enseignement supérieur. Les résultats acquis peuvent être remis en question faute d’échanges facilités avec les universités toulousaines (pour les professeurs vacataires par exemple). De plus, l’absence d’autoroute est un frein pour attirer des étudiants extérieurs, malgré la présence de filières de pointe (école d’ingé- nieurs ISIS...) Péage : dans lamoyenne nationale Le dossier d’Enquête publique évoque un niveau de péage correspondant à la moyenne nationale, autour de 11 centimes le km. Le tarif précis sera discuté après la réponse faite à l’appel d’offre par les candidats à la concession. Maintien de l’itinéraire gratuit La route nationale restera gratuite. Elle sera allégée des poids lourds et du trafic capté par l’autoroute. Subvention d’équilibre Estiméeà220millionsd’euros, elleest financée pour moitié par l’État et par les collectivités territoriales pour les 50 % restants. 2x2 voies : la fausse piste La mise à 2x2 voies de l’itinéraire Castres-Toulouse est irréalisable sans mise en concession. • Ni l’État ni les collectivités ne sont enmesure de financer seuls la totalité des travaux. • Il a fallu 20 ans pour construire 10 km de double voie sur la RN 126. Hors concession, il faudrait plusieurs décenniespourunaménagementpartiel. • L’aménagement sur place de la RN 126 entrainerait davantage d’expro- priations, de destruction demaisons, et génèrerait plus de nuisances sonores.

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